Le 15 août le Khmer Times a rapporte que le groupe d'observateurs a commence a effectuer une surveillance apres que Phnom Penh a accuse les forces thaïlandaises d'occuper les villages du Cambodge de construire des barrieres en fil d'acier des obstacles en pneus et de demolir des maisons.
Dans les provinces de Battambang et Banteay Meanchey au Cambodge les tensions militaires entre les deux pays se sont propagees de la region nord a la frontiere occidentale. Le gouvernement cambodgien met en garde contre le risque de reprise des combats en raison de violations du cessez-le-feu.
Pour evaluer la situation securitaire le Groupe d'observation temporaire (IOT) compose de representants de la defense du Brunei de l'Indonesie du Laos du Myanmar des Philippines du Vietnam et de la Malaisie a mene une inspection dans la province de Banteay Meanchey.
Cette mission est organisee conjointement par le ministere cambodgien de la Defense sous la direction du sous-lieutenant de la defense malaisien au Cambodge le colonel Nazlee Abdul Rahim avec la participation des sous-lieutenants permanents et permanents.
Le ministere cambodgien des Affaires etrangeres et de la Cooperation internationale a publie une declaration refutant les accusations de la Thaïlande concernant les explosions de mines meurtrieres le long de la frontiere estimant qu'il s'agissait d'accusations 'fausses et provocatrices' menaçant un espoir d'accord de cessez-le-feu fragile entre les deux pays.
Cette declaration vise a repondre au communique de presse des 10 et 12 août du ministere thaïlandais des Affaires etrangeres qui accusait les forces armees cambodgiennes d'avoir installe des mines letales dans les zones contestees et sur le territoire cambodgien dans les provinces d'Oddar Meanchey et de Preah Vihear blessant des soldats thaïlandais.
Le Cambodge a declare qu'il rejettait resolument ces accusations affirmant qu'il n'y avait aucune preuve verifiable et visait a detourner l'opinion publique du fait que la Thaïlande avait viole le cessez-le-feu et le droit international.
Pendant ce temps le journal The Nation rapporte que la partie thaïlandaise a appele le Cambodge a respecter l'accord de cessez-le-feu a cesser d'utiliser des mines letales et a cesser de diffuser des informations erronees tout en soulignant le respect du droit international.
Le major-general Winthai Suwaree porte-parole de l'armee royale thaïlandaise a repondu le 14 août a la demande du Cambodge de respecter l'accord de cessez-le-feu de 13 points et de liberer 18 soldats cambodgiens detenus. Il a affirme que la Thaïlande s'engageait a mettre en œuvre l'accord mais a demande au Cambodge de cesser d'utiliser des mines letales et de cesser de diffuser des informations erronees.
Concernant la question des prisonniers politiques il a declare que la Thaïlande traitait conformement au droit international et aux normes humanitaires sous la supervision du Comite international de la Croix-Rouge (CICR) et que l'ICRC avait confirme l'etat de securite des 18 soldats cambodgiens.
Le 14 août la 2e region militaire thaïlandaise a signale la decouverte d'un total de 94 drones operant dans les provinces de Surin Buriram Ubon Ratchathani Nakhon Ratchasima et Roi Et ; ainsi que de 25 a 30 drones dans la zone frontaliere dont certains ont penetre le territoire thaïlandais.
Des soldats cambodgiens ont egalement ete decouverts essayant de franchir une cloture en fil d'acier a proximite de la base thaïlandaise. Selon les regles de reponse les forces thaïlandaises ont empeche et force les soldats cambodgiens a se retirer. Aucun affrontement n'a eu lieu mais l'armee thaïlandaise a maintenu une vigilance elevee et une surveillance etroite de la situation conformement aux accords de la recente reunion du Comite general des frontieres (GBC).