L'enquete sur le crash de l'avion d'Air India a Ahmedabad a reduit l'attention sur le mouvement des declencheurs de carburant du moteur apres avoir analyse les donnees de la boîte noire et la simulation finale du Boeing 787 Dreamliner.
Trois sources proches ont declare que le rapport preliminaire devrait etre publie le 11 juillet. Selon l'une des sources il n'y a aucune preuve immediate de defaut technique et aucune recommandation n'a ete envoyee aux compagnies aeriennes concernant l'ajustement des operations de la gamme Boeing 787.
L'avion s'est ecrase sur le chemin de Londres a perdu de l'altitude apres avoir atteint environ 198 m et s'est ecrase quelques secondes seulement apres le decollage tuant 241 des 242 personnes a bord.
L'enquete se concentre sur les interrupteurs de controle du carburant - une partie importante pour assurer la fourniture d'energie aux deux moteurs de l'avion. Cependant aucune action specifique liee aux interrupteurs n'est en cours d'examen.
Certaines sources affirment que les donnees de la boîte noire ne peuvent pas exclure ou confirmer la possibilite d'une action erronee involontaire ou intentionnelle avant ou apres que l'avion n'ait perdu sa poussee.
L'expert americain en securite aerienne John Cox a declare que le pilote ne peut pas involontairement agir sur le declencheur de carburant et que si un declencheur est eteint les consequences se produiront presque instantanement avec un declencheur desactive immediatement.
Dans le secteur de l'aviation la plupart des accidents proviennent de nombreux facteurs combines. Le mois dernier la presse a rapporte que l'enquete se concentrait en partie sur la force motrice du moteur.
Bien que le rapport puisse etre publie prochainement cette semaine trois sources avertissent que le plan pourrait changer et qu'il n'est pas clair quel niveau de details sera inclus dans le document.
L'enquete a ete critiquee pour son manque de transparence lorsqu'il a fallu 2 semaines pour telecharger les donnees de la boîte noire et qu'une seule conference de presse n'a pas repondu aux questions.
L'Inde a initialement refuse la participation d'experts de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) mais a inverse sa decision par la suite et a delivre un statut d'observateur aux representants de l'OACI.
L'incident pose un defi serieux a l'ambition de reformer l'image de la compagnie aerienne Air India du groupe Tata qui prend la releve de la compagnie a partir de 2022. Le gouvernement indien espere que l'industrie aeronautique deviendra un pilier du developpement dans le but de faire du pays un centre aerien mondial comme Dubaï.
Une commission parlementaire indienne examinera egalement la situation de la securite de l'aviation civile et convoquera des responsables et des representants du secteur lors du prochain auditoire.