Vivre au milieu de la pluie et du vent
Le midi du 26 septembre sous une pluie battante sur la rue Pham Hung (ville de Hanoï) M. Nguyen Van Binh - chauffeur de moto-taxi technologique - attend toujours des clients. M. Binh a partage : 'Si les clients ont besoin de moi ils doivent partir. Quelle que soit la pluie ou le vent il faut aller travailler. Si je travaille je ne prendrai rien pour elever ma femme et mes enfants'.

L'histoire de M. Binh n'est pas particuliere. Sur toutes les routes de Hanoï et dans de nombreuses grandes villes les voitures de pluie bleues jaunes et rouges des chauffeurs technologiques sont devenues familieres. Qu'il fasse beau ou qu'il pleuve abondamment ils emmenent toujours avec diligence les clients rentrer chez eux transporter des marchandises et livrer des marchandises. Pour beaucoup de gens c'est la principale source de revenus pour subvenir aux besoins de leur famille s'occuper du repas des vetements pour que leurs enfants
M. Nguyen Hoang Luong - un chauffeur de moto-taxi et egalement chauffeur de moto-taxi technologique - a declare que presque tous les jours il travaille du petit matin au tard dans la nuit quel que soit le temps ensoleille ou pluvieux. « La pluie est mouillee et froide parfois il faut s'asseoir et tenir la manche. Mais c'est plus difficile de rentrer a la maison les mains vides » a declare M. Luong.
Selon M. Luong le metier de chauffeur de moto-taxi technologique n'a pas d'emploi du temps fixe ou de 'jour de conge' par temps rigoureux. 'Les voitures sont des bateaux de peche a riz lorsqu'il pleut et qu'il y a du vent les bateaux de peche peuvent s'affaiblir mais nous devons quand meme continuer a pecher. Si nous ne partons pas qu'est-ce qu'on va gagner?' a confie M. Luong.
Derriere le volant se trouvent les vetements et la famille.
Ce qui les maintient dans chaque trajet n'est pas seulement le salaire immediat. Derriere le conducteur se trouvent aussi la famille avec de nombreux soucis de nourriture et d'argent. Pour les hommes piliers il s'agit des frais de scolarite de leurs enfants des medicaments pour leurs parents ages. Pour les jeunes travailleurs c'est le seul moyen de s'occuper de soi et d'envoyer un peu d'argent a la campagne.
M. Le Thanh Tung - un livreur de marchandises - a declare que s'il courait dur chaque mois il gagnait environ 10 a 12 millions de dongs. Ce n'est pas beaucoup par rapport a la difficulte mais c'est suffisant pour que le couple puisse subvenir a ses besoins et elever ses deux jeunes enfants pour qu'ils puissent etudier. « Il suffit de penser au sourire de l'enfant de voir que les enfants ont un repas copieux pour que je sois motive a continuer a courir meme s'il pleut fort » a partage

M. Nguyen Hoang Luong s'est confie : 'La volonte des travailleurs de gagner leur vie sous la pluie et le vent ne se limite pas a gagner leur vie. C'est aussi la croyance en un meilleur demain. Meme si je suis precaire meme si je suis precaire je garde toujours l'espoir de travailler dur aujourd'hui pour que les jours suivants soient moins difficiles'.
La ville peut etre froide sous les pluies soudaines mais gagner de l'argent a ce moment-la pour subvenir aux besoins de toute ma famille suffit a me rechauffer le cœur. Le travail est dur mais nous choisissons de ne pas abandonner de ne pas reculer. Parce qu'il y a encore de la nourriture de la famille et l'espoir d'un lendemain plus complet' a declare M. Luong.