À partir du 1er janvier 2026 la loi sur l'emploi 2025 entre officiellement en vigueur avec de nombreux ajustements importants liés au régime d'assurance chômage. Ces changements ont un impact direct sur les droits des travailleurs ainsi que sur la responsabilité des employeurs.
La réunification d'un plafond pour les allocations de chômage
Selon le paragraphe 1 de l'article 39 de la loi sur l'emploi de 2025 le montant de l'allocation de chômage mensuelle est égal à 60 % de la moyenne mensuelle du salaire mensuel de l'assurance chômage des 6 derniers mois avant la résiliation du contrat de travail mais ne doit pas dépasser 5 fois le salaire minimum régional mensuel annoncé par le gouvernement au moment de la fin de la cotisation à l'assurance chômage.
Pendant ce temps la loi sur l'emploi de 2013 stipule des plafonds différents entre le secteur public et le secteur des entreprises basés sur le salaire de base ou le salaire minimum régional. L'unification d'un plafond comme la nouvelle réglementation contribue à éliminer la discrimination entre les secteurs et à garantir plus d'équité dans la perception des allocations de chômage.
Supprimer le temps d'attente pour bénéficier des allocations
La nouvelle loi continue de maintenir la méthode de calcul du délai de perception de l'allocation en fonction du nombre de mois de cotisation à l'assurance chômage chaque 12 à 36 mois est éligible à 3 mois d'allocation puis chaque 12 mois est éligible à 1 mois supplémentaire maximum.
Le point notable est que le moment du début de la perception de l'allocation de chômage a été raccourci. Selon la nouvelle réglementation les travailleurs bénéficieront de l'allocation à partir du 11e jour du travail à compter de la réception des dossiers complets au lieu du 16e jour comme auparavant.
Ainsi le délai d'attente est réduit de 15 jours à 10 jours aidant les travailleurs à accéder rapidement à un soutien financier pendant la période difficile.
Aide alimentaire supplémentaire lors de la participation à une formation professionnelle
L'alinéa 4 de l'article 37 de la loi sur l'emploi de 2025 a ajouté des avantages pour les travailleurs participant à la formation et à l'amélioration de leur niveau et de leurs compétences professionnelles. En conséquence en plus des frais de scolarité les travailleurs bénéficient également d'une aide alimentaire pendant la durée du cours.
Il s'agit d'un nouveau point humaniste qui contribue à réduire le fardeau des coûts de subsistance et à créer des conditions permettant aux travailleurs d'apprendre en toute tranquillité d'esprit les métiers et d'améliorer leurs compétences afin de revenir rapidement sur le marché du travail.
La création de conditions pour soutenir les entreprises dans la formation et la retenue des travailleurs
La loi sur l'emploi de 2025 élargit également les conditions permettant aux employeurs de bénéficier d'un soutien financier pour la formation la formation et la perfectionnement des compétences professionnelles des travailleurs dans les cas qui affectent l'emploi tels que : changements structurels et technologiques ; catastrophes naturelles et épidémies ; déplacement ou réorganisation de la production conformément à la décision de l'autorité compétente...
Il est à noter que la nouvelle loi supprime la condition selon laquelle les entreprises doivent 'ne pas avoir suffisamment de fonds' pour être soutenues comme l'ancienne réglementation. Dans le même temps les cas difficiles sont réglementés de manière plus spécifique et plus claire. Cela aide les entreprises à être plus proactives dans la rééducation de la main-d'œuvre et à limiter la situation de licenciements massifs.
Signant de nouvelles conditions pour ne pas bénéficier d'allocations de chômage
Un autre changement important est le renforcement du statut des personnes non bénéficiant d'allocations de chômage. Selon la nouvelle réglementation les travailleurs qui démissionnent lorsqu'ils remplissent les conditions pour percevoir une pension de retraite ne bénéficieront pas d'allocations de chômage.
Pendant ce temps la loi actuelle n'exclut que les cas qui ont déjà perçu une pension de retraite. La nouvelle réglementation est considérée comme plus stricte afin d'éviter la situation où l'âge de la retraite est à la fois suffisant et que l'on continue à percevoir des allocations de chômage.